Hi there
I’m doing a solo project called The Land of Midian Revisited by Richard F Burton.
viewtopic.php?t=99302
I would really appreciate help to read the following passage in French so that I can drop it in.
Many thanks
Paul
Les théologians ne sont pas d'accord sur la question de savoir à quel peuple appartenait Choâïb (Shu'ayb), fils de Nawil, fils de Rawaïl, fils de Mour, fils d'Anka, fils de Madian, fils d'Abraham, l'ami de Dieu, quoiqu'il soit certain que sa langue était l'arabe. Les uns pensent qu'il appartenait aux races arabes éteintes, aux nations qui ont disparu, à quelque une de ces générations passées dont nous avons parlé. Suivant d'autres, il s'agirait ici des descendants d'el-Mahd, fils de Djandal, fils de Yâssob, fils de Madian, fils d'Abraham, dont Choâïb etait frére par la naissance. De cette race sortit un grand nombre de rois qui s'étaient dispersés dans des royaumes contigus les uns aux autres ou sépare's. Parmi ces rois il faut distinguer ceux qui étaient nommés Aboudjed, Hawaz, Houti, Kalamoun, Çafas et Kourichat, tous, comme nous venons de le dire, fils d'el-Mahd, fils de Djandal. Les lettres de l'alphabet sont représentées précisément par les noms de ces rois, oú l'on retrouve les vingt-quatre lettres sur lesquelles roule l'Aboudjed. Il a e'te' dit beaucoup d'autres choses à propos de ces lettres, comme nous l'avons fait remarquer dans cet ouvrage; mais il n'entre pas dans notre sujet de rapporter ici tous les systèmes contradictoires imaginés pour l'expliquer la signification des lettres. Aboudjed fut roi de la Mecque et de la partie du Hédjaz qui y confine. Hawaz et Houti régnérent conjointement dans le pays de Weddj (El-Wijh), qui est le territoire de Tayif, et la portion du Nedjd qui lui est contigue. Kalamoun exerçait la suzeraineté sur le royaume de Madian; il y a même des auteurs qui pensent que son autorité s'étendait conjointement sur tous les princes et les pays que nous venons de nommer. Le châtiment du jour de la nuée (Koran, xxvi. 189) eut lieu sous le re'gne de Kalamoun. Choâïb appelant ces impies à la pénitence, ils le traitèrent de menteur. Alors il les mena,ca du châtiment du jour de la nuée, à la suite de quoi une porte du feu du ciel fut ouverte sur eux. Choâïb se retire, avec ceux qui avaient cru, dans l'endroit connu sous le nom d'el Aïkah, qui est un fourré dans la direction de Madian. Cependant, lorsque lcs incrédules sentirent les effets de la vengeance céleste, et que, consumés par une chaleur terrible, ils comprirent enfin la vérité, ils se mirent à la recherche de Choâïb et de ceux qui avaient cru en lui. Ils les trouvérent abrités sous un nuage blanc, doucement rafraichi par le zéphire, et ne ressentant en rien les atteintes de la douleur. Ils les chassèrent de cet asile, s'imaginant qu'ils y trouveraient eux-mêmes un refuge contre le fléau qui les poursuivait. Mais Dieu changea cette nuée en un feu qui se précipita sur leurs têtes. Mountassir, fils d'el-Moundir el-Médéni, a parlé de ce peuple et a déploré son triste sort dans des vers où il dit:
"Les rois des enfants de Houti et de Çafas, qui vivaient dans l'opulence, et ceux de Hawaz, qui possédaient des palais et des appartements somptueux,
"Régnaient sur la contrée du Hédjaz, et leur beauté était semblable à celle des rayons du soleil ou à l'éclat de la rune;
"Ils habitaient l'emplacement de la maison sainte, ils adoucissaient les moeurs de leurs compatriotes et gouvernaient avec illustration et honneur....
"Rien de plus curieux que l'histoire de ces rois, le ré'cit de leurs guerres, de leurs actes, de la manière dont ils s'emparèrent de ces contrées et établirent leur domination, apres en avoir exterminé les premières possesseurs. Ceux-ci étaient des peuples dont nous avons parlé dans nos précédents ouvrages, en traitant ce sujet; nous appelons l'attention dans ce livre sur nous premiers écrits, et nous engageons le lecteur à les consulter."