[Complete] [French] Alcools de Apollinaire - ez
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Zone
À la fin tu es las de ce monde ancien
Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin
Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine
Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes
La religion seule est restée toute neuve la religion
Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation
Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme
L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X
Et toi que les fenêtres observent la honte te retient
D'entrer dans une église et de t'y confesser ce matin
Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut
Voilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux
Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d'aventures policières
Portraits des grands hommes et mille titres divers
J'ai vu ce matin une jolie rue dont j'ai oublié le nom
Neuve et propre du soleil elle était le clairon
Les directeurs les ouvriers et les belles sténo-dactylographes
Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent
Le matin par trois fois la sirène y gémit
Une cloche rageuse y aboie vers midi
Les inscriptions des enseignes et des murailles
Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent
J'aime la grâce de cette rue industrielle
Située à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l'avenue des Ternes
Voilà la jeune rue et tu n'es encore qu'un petit enfant
Ta mère ne t'habille que de bleu et de blanc
Tu es très pieux et avec le plus ancien de tes camarades René Dalize
Vous n'aimez rien tant que les pompes de l'Église
Il est neuf heures le gaz est baissé tout bleu vous sortez du dortoir en cachette
Vous priez toute la nuit dans la chapelle du collège
Tandis qu'éternelle et adorable profondeur améthyste
Tourne à jamais la flamboyante gloire du Christ
C'est le beau lys que tous nous cultivons
C'est la torche aux cheveux roux que n'éteint pas le vent
C'est le fils pâle et vermeil de la douloureuse mère
C'est l'arbre toujours touffu de toutes les prières
C'est la double potence de l'honneur et de l'éternité
C'est l'étoile à six branches
C'est Dieu qui meurt le vendredi et ressuscite le dimanche
C'est le Christ qui monte au ciel mieux que les aviateurs
Il détient le record du monde pour la hauteur
Pupille Christ de l'œil
Vingtième pupille des siècles il sait y faire
Et changé en oiseau ce siècle comme Jésus monte dans l'air
Les diables dans les abîmes lèvent la tête pour le regarder
Ils disent qu'il imite Simon Mage en Judée
Ils crient s'il sait voler qu'on l'appelle voleur
Les anges voltigent autour du joli voltigeur
Icare Enoch Elie Apollonius de Thyane
Flottent autour du premier aéroplane
Ils s'écartent parfois pour laisser passer ceux que transporte la Sainte-Eucharistie
Ces prêtres qui montent éternellement élevant jj5:33 l'hostie
L'avion se pose enfin sans refermer les ailes
Le ciel s'emplit alors de millions d'hirondelles
À tire-d'aile viennent les corbeaux les faucons les hiboux
D'Afrique arrivent les ibis les flamants les marabouts
L'oiseau Roc célébré par les conteurs et les poètes
Plane tenant dans les serres le crâne d'Adam la première tête
L'aigle fond de l'horizon en poussant un grand cri
Et d'Amérique vient le petit colibri
De Chine sont venus les pihis longs et souples
Qui n'ont qu'une seule aile et qui volent par couples
Puis voici la colombe esprit immaculé
Qu'escortent l'oiseau-lyre et le paon ocellé
Le phénix ce bûcher qui soi-même s'engendre
Un instant voile tout de son ardente cendre jj6:44
Les sirènes laissant les périlleux détroits
Arrivent en chantant bellement toutes trois
Et tous aigle phénix et pihis de la Chine
Fraternisent avec la volante machine
Maintenant tu marches dans Paris tout seul parmi la foule
Des troupeaux d'autobus mugissants près de toi roulent
L'angoisse de l'amour te serre le gosier
Comme si tu ne devais jamais plus être jj7:22 aimé
Si tu vivais dans l'ancien temps tu entrerais dans un monastère
Vous avez honte quand vous vous surprenez à dire une prière jj7:55
Tu te moques de toi et comme le feu de l'Enfer ton rire pétille
Les étincelles de ton rire dorent le fond de ta vie
C'est un tableau pendu dans un sombre musée
Et quelquefois tu vas le regarder de près
Aujourd'hui tu marches dans Paris les femmes sont ensanglantées
C'était et je voudrais ne pas m'en souvenir c'était au déclin de la beauté
Entourée de flammes ferventes Notre-Dame m'a regardé à Chartres
Le sang de votre Sacré-Cœur m'a inondé à Montmartre
Je suis malade d'ouïr les paroles bienheureuses
L'amour dont je souffre est une maladie honteuse
Et l'image qui te possède te fait survivre dans l'insomnie et dans l'angoisse
C'est toujours près de toi cette image qui passe
Maintenant tu es au bord de la Méditerranée
Sous les citronniers qui sont en fleur toute l'année
Avec tes amis tu te promènes en barque
L'un est Nissard il y a un Mentonasque et deux Turbiasques
Nous regardons avec effroi les poulpes des profondeurs
Et parmi les algues nagent les poissons images du Sauveur
Tu es dans le jardin d'une auberge aux environs de Prague
Tu te sens tout heureux une rose est sur la table
Et tu observes au lieu d'écrire jj9:55 ton conte en prose
La cétoine qui dort dans le cœur de la rose
Épouvanté tu te vois dessiné dans les agates de Saint-Vit
Tu étais triste à mourir le jour où tu t'y vis
Tu ressembles au Lazare affolé par le jj10:15 jour
Les aiguilles de l'horloge du quartier juif vont à rebours
Et tu recules aussi dans ta vie lentement
En montant au Hradchin et le soir en écoutant
Dans les tavernes chanter des chansons tchèques
Te voici à Marseille au milieu des pastèques
Te voici à Coblence à l'hôtel du Géant
Te voici à Rome assis sous un néflier du Japon
Te voici à Amsterdam avec une jeune fille que tu trouves belle et qui est laide
Elle doit se marier avec un étudiant de Leyde
On y loue des chambres en latin Cubicula locanda
Je m'en souviens j'y ai passé trois jours et autant à Gouda
Tu es à Paris chez le juge d'instruction
Comme un criminel on te met en état d'arrestation
Tu as fait de douloureux et de joyeux voyages
Avant de t'apercevoir du mensonge et de l'âge
Tu as souffert de l'amour à vingt et à trente ans
J'ai vécu comme un fou et j'ai perdu mon temps
Tu n'oses plus regarder tes mains et à tous moments je voudrais sangloter
Sur toi sur celle que j'aime sur tout ce qui t'a épouvanté
Tu regardes les yeux pleins de larmes ces pauvres émigrants
Ils croient en Dieu ils prient les femmes allaitent des enfants
Ils emplissent de leur odeur le hall de la gare Saint-Lazare
Ils ont foi dans leur étoile comme les rois-mages
Ils espèrent gagner de l'argent dans l'Argentine
Et revenir dans leur pays après avoir fait fortune
Une famille transporte un édredon rouge comme vous transportez votre cœur
Cet édredon et nos rêves sont aussi jj12:40 irréels
Quelques-uns de ces émigrants restent ici et se logent
Rue des Rosiers ou rue des Écouffes dans des bouges
Je les ai vus souvent le soir ils prennent l'air dans la rue
Et se déplacent rarement comme les pièces aux échecs
Il y a surtout des Juifs leurs femmes portent perruque
Elles restent assises exsangues au fond des boutiques
Tu es debout devant le zinc d'un bar crapuleux
Tu prends un café à deux sous parmi les malheureux
Tu es la nuit dans un grand restaurant
Ces femmes ne sont pas méchantes jj 13:35 elles ont des soucis cependant
Toutes même la plus laide a fait souffrir son amant
Elle est la fille d'un sergent de ville de Jersey
Ses mains que je n'avais pas vues sont dures et gercées
J'ai une pitié immense pour les coutures de son ventre
J'humilie maintenant à une pauvre fille au rire horrible ma bouche
Tu es seul le matin va venir
Les laitiers font tinter leurs bidons dans les rues
La nuit s'éloigne ainsi qu'une belle Métive
C'est Ferdine la fausse ou Léa l'attentive
Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie
Ta vie que tu bois comme une eau-de-vie
Tu marches vers Auteuil tu veux aller chez toi à pied
Dormir parmi tes fétiches d'Océanie et de Guinée
Ils sont des Christ d'une autre forme et d'une autre croyance
Ce sont les Christ inférieurs des obscures espérances
Adieu Adieu
Soleil cou coupé
Le pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé jj16:22
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
La Chanson du Mal-Aimé
A Paul Léautaud
Et je chantais cette romance
En 1903 sans savoir
Que mon amour à la semblance
Du beau Phénix s'il meurt un soir
Le matin voit sa renaissance.
Un soir jj 17:03 de demi-brume à Londres
Un voyou qui ressemblait à
Mon amour vint à ma rencontre
Et le regard qu'il me jeta
Me fit baisser les yeux de honte
Je suivis ce mauvais garçon
Qui sifflotait mains dans les poches
Nous semblions entre les maisons
Onde ouverte de la Mer Rouge
Lui les Hébreux moi Pharaon
Oue tombent ces vagues de briques
Si tu ne fus pas bien aimée
Je suis le souverain d'Égypte
Sa sœur-épouse son armée
Si tu n'es pas l'amour unique
Au tournant d'une rue brûlant
De tous les feux de ses façades
Plaies du brouillard sanguinolent
Où se lamentaient les façades
Une femme lui ressemblant
C'était son regard d'inhumaine
La cicatrice à son cou nu
Sortit saoule d'une taverne
Au moment où je reconnus
La fausseté de l'amour même
Lorsqu'il fut de retour enfin
Dans sa patrie le sage Ulysse
Son vieux chien de lui se souvint
Près d'un tapis de haute lisse
Sa femme attendait qu'il revînt
L'époux royal de Sacontale
Las de vaincre se réjouit
Quand il la retrouva plus pâle
D'attente et d'amour yeux pâlis
Caressant sa gazelle mâle
J'ai pensé à ces rois heureux
Lorsque le faux amour et celle
Dont je suis encore amoureux
Heurtant leurs ombres infidèles
Me rendirent si malheureux
Regrets sur quoi l'enfer se fonde
Qu'un ciel d'oubli s'ouvre à mes vœux
Pour son baiser les rois du monde
Seraient morts les pauvres fameux
Pour elle eussent vendu leur ombre
J'ai hiverné dans mon passé
Revienne le soleil de Pâques
Pour chauffer un cœur plus glacé
Que les quarante de Sébaste
Moins que ma vie martyrisés
Mon beau navire ô ma mémoire
Avons-nous assez navigué
Dans une onde mauvaise à boire
Avons-nous assez divagué
De la belle aube au triste soir
Adieu faux amour confondu
Avec la femme qui s'éloigne
Avec celle que j'ai perdue
L'année dernière en Allemagne
Et que je ne reverrai plus
Voie lactée ô sœur lumineuse
Des blancs ruisseaux de Chanaan
Et des corps blancs des amoureuses
Nageurs morts suivrons-nous d'ahan
Ton cours vers d'autres nébuleuses
Je me souviens d'une autre année
C'était l'aube d'un jour d'avril
J'ai chanté ma joie bien-aimée
Chanté l'amour à voix virile
Au moment d'amour de l'année
jj fin de la premieere session
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Zone
À la fin tu es las de ce monde ancien
Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin
Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine
Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes
La religion seule est restée toute neuve la religion
Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation
Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme
L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X
Et toi que les fenêtres observent la honte te retient
D'entrer dans une église et de t'y confesser ce matin
Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut
Voilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux
Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d'aventures policières
Portraits des grands hommes et mille titres divers
J'ai vu ce matin une jolie rue dont j'ai oublié le nom
Neuve et propre du soleil elle était le clairon
Les directeurs les ouvriers et les belles sténo-dactylographes
Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent
Le matin par trois fois la sirène y gémit
Une cloche rageuse y aboie vers midi
Les inscriptions des enseignes et des murailles
Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent
J'aime la grâce de cette rue industrielle
Située à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l'avenue des Ternes
Voilà la jeune rue et tu n'es encore qu'un petit enfant
Ta mère ne t'habille que de bleu et de blanc
Tu es très pieux et avec le plus ancien de tes camarades René Dalize
Vous n'aimez rien tant que les pompes de l'Église
Il est neuf heures le gaz est baissé tout bleu vous sortez du dortoir en cachette
Vous priez toute la nuit dans la chapelle du collège
Tandis qu'éternelle et adorable profondeur améthyste
Tourne à jamais la flamboyante gloire du Christ
C'est le beau lys que tous nous cultivons
C'est la torche aux cheveux roux que n'éteint pas le vent
C'est le fils pâle et vermeil de la douloureuse mère
C'est l'arbre toujours touffu de toutes les prières
C'est la double potence de l'honneur et de l'éternité
C'est l'étoile à six branches
C'est Dieu qui meurt le vendredi et ressuscite le dimanche
C'est le Christ qui monte au ciel mieux que les aviateurs
Il détient le record du monde pour la hauteur
Pupille Christ de l'œil
Vingtième pupille des siècles il sait y faire
Et changé en oiseau ce siècle comme Jésus monte dans l'air
Les diables dans les abîmes lèvent la tête pour le regarder
Ils disent qu'il imite Simon Mage en Judée
Ils crient s'il sait voler qu'on l'appelle voleur
Les anges voltigent autour du joli voltigeur
Icare Enoch Elie Apollonius de Thyane
Flottent autour du premier aéroplane
Ils s'écartent parfois pour laisser passer ceux que transporte la Sainte-Eucharistie
Ces prêtres qui montent éternellement élevant jj5:33 l'hostie
L'avion se pose enfin sans refermer les ailes
Le ciel s'emplit alors de millions d'hirondelles
À tire-d'aile viennent les corbeaux les faucons les hiboux
D'Afrique arrivent les ibis les flamants les marabouts
L'oiseau Roc célébré par les conteurs et les poètes
Plane tenant dans les serres le crâne d'Adam la première tête
L'aigle fond de l'horizon en poussant un grand cri
Et d'Amérique vient le petit colibri
De Chine sont venus les pihis longs et souples
Qui n'ont qu'une seule aile et qui volent par couples
Puis voici la colombe esprit immaculé
Qu'escortent l'oiseau-lyre et le paon ocellé
Le phénix ce bûcher qui soi-même s'engendre
Un instant voile tout de son ardente cendre jj6:44
Les sirènes laissant les périlleux détroits
Arrivent en chantant bellement toutes trois
Et tous aigle phénix et pihis de la Chine
Fraternisent avec la volante machine
Maintenant tu marches dans Paris tout seul parmi la foule
Des troupeaux d'autobus mugissants près de toi roulent
L'angoisse de l'amour te serre le gosier
Comme si tu ne devais jamais plus être jj7:22 aimé
Si tu vivais dans l'ancien temps tu entrerais dans un monastère
Vous avez honte quand vous vous surprenez à dire une prière jj7:55
Tu te moques de toi et comme le feu de l'Enfer ton rire pétille
Les étincelles de ton rire dorent le fond de ta vie
C'est un tableau pendu dans un sombre musée
Et quelquefois tu vas le regarder de près
Aujourd'hui tu marches dans Paris les femmes sont ensanglantées
C'était et je voudrais ne pas m'en souvenir c'était au déclin de la beauté
Entourée de flammes ferventes Notre-Dame m'a regardé à Chartres
Le sang de votre Sacré-Cœur m'a inondé à Montmartre
Je suis malade d'ouïr les paroles bienheureuses
L'amour dont je souffre est une maladie honteuse
Et l'image qui te possède te fait survivre dans l'insomnie et dans l'angoisse
C'est toujours près de toi cette image qui passe
Maintenant tu es au bord de la Méditerranée
Sous les citronniers qui sont en fleur toute l'année
Avec tes amis tu te promènes en barque
L'un est Nissard il y a un Mentonasque et deux Turbiasques
Nous regardons avec effroi les poulpes des profondeurs
Et parmi les algues nagent les poissons images du Sauveur
Tu es dans le jardin d'une auberge aux environs de Prague
Tu te sens tout heureux une rose est sur la table
Et tu observes au lieu d'écrire jj9:55 ton conte en prose
La cétoine qui dort dans le cœur de la rose
Épouvanté tu te vois dessiné dans les agates de Saint-Vit
Tu étais triste à mourir le jour où tu t'y vis
Tu ressembles au Lazare affolé par le jj10:15 jour
Les aiguilles de l'horloge du quartier juif vont à rebours
Et tu recules aussi dans ta vie lentement
En montant au Hradchin et le soir en écoutant
Dans les tavernes chanter des chansons tchèques
Te voici à Marseille au milieu des pastèques
Te voici à Coblence à l'hôtel du Géant
Te voici à Rome assis sous un néflier du Japon
Te voici à Amsterdam avec une jeune fille que tu trouves belle et qui est laide
Elle doit se marier avec un étudiant de Leyde
On y loue des chambres en latin Cubicula locanda
Je m'en souviens j'y ai passé trois jours et autant à Gouda
Tu es à Paris chez le juge d'instruction
Comme un criminel on te met en état d'arrestation
Tu as fait de douloureux et de joyeux voyages
Avant de t'apercevoir du mensonge et de l'âge
Tu as souffert de l'amour à vingt et à trente ans
J'ai vécu comme un fou et j'ai perdu mon temps
Tu n'oses plus regarder tes mains et à tous moments je voudrais sangloter
Sur toi sur celle que j'aime sur tout ce qui t'a épouvanté
Tu regardes les yeux pleins de larmes ces pauvres émigrants
Ils croient en Dieu ils prient les femmes allaitent des enfants
Ils emplissent de leur odeur le hall de la gare Saint-Lazare
Ils ont foi dans leur étoile comme les rois-mages
Ils espèrent gagner de l'argent dans l'Argentine
Et revenir dans leur pays après avoir fait fortune
Une famille transporte un édredon rouge comme vous transportez votre cœur
Cet édredon et nos rêves sont aussi jj12:40 irréels
Quelques-uns de ces émigrants restent ici et se logent
Rue des Rosiers ou rue des Écouffes dans des bouges
Je les ai vus souvent le soir ils prennent l'air dans la rue
Et se déplacent rarement comme les pièces aux échecs
Il y a surtout des Juifs leurs femmes portent perruque
Elles restent assises exsangues au fond des boutiques
Tu es debout devant le zinc d'un bar crapuleux
Tu prends un café à deux sous parmi les malheureux
Tu es la nuit dans un grand restaurant
Ces femmes ne sont pas méchantes jj 13:35 elles ont des soucis cependant
Toutes même la plus laide a fait souffrir son amant
Elle est la fille d'un sergent de ville de Jersey
Ses mains que je n'avais pas vues sont dures et gercées
J'ai une pitié immense pour les coutures de son ventre
J'humilie maintenant à une pauvre fille au rire horrible ma bouche
Tu es seul le matin va venir
Les laitiers font tinter leurs bidons dans les rues
La nuit s'éloigne ainsi qu'une belle Métive
C'est Ferdine la fausse ou Léa l'attentive
Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie
Ta vie que tu bois comme une eau-de-vie
Tu marches vers Auteuil tu veux aller chez toi à pied
Dormir parmi tes fétiches d'Océanie et de Guinée
Ils sont des Christ d'une autre forme et d'une autre croyance
Ce sont les Christ inférieurs des obscures espérances
Adieu Adieu
Soleil cou coupé
Le pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé jj16:22
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
La Chanson du Mal-Aimé
A Paul Léautaud
Et je chantais cette romance
En 1903 sans savoir
Que mon amour à la semblance
Du beau Phénix s'il meurt un soir
Le matin voit sa renaissance.
Un soir jj 17:03 de demi-brume à Londres
Un voyou qui ressemblait à
Mon amour vint à ma rencontre
Et le regard qu'il me jeta
Me fit baisser les yeux de honte
Je suivis ce mauvais garçon
Qui sifflotait mains dans les poches
Nous semblions entre les maisons
Onde ouverte de la Mer Rouge
Lui les Hébreux moi Pharaon
Oue tombent ces vagues de briques
Si tu ne fus pas bien aimée
Je suis le souverain d'Égypte
Sa sœur-épouse son armée
Si tu n'es pas l'amour unique
Au tournant d'une rue brûlant
De tous les feux de ses façades
Plaies du brouillard sanguinolent
Où se lamentaient les façades
Une femme lui ressemblant
C'était son regard d'inhumaine
La cicatrice à son cou nu
Sortit saoule d'une taverne
Au moment où je reconnus
La fausseté de l'amour même
Lorsqu'il fut de retour enfin
Dans sa patrie le sage Ulysse
Son vieux chien de lui se souvint
Près d'un tapis de haute lisse
Sa femme attendait qu'il revînt
L'époux royal de Sacontale
Las de vaincre se réjouit
Quand il la retrouva plus pâle
D'attente et d'amour yeux pâlis
Caressant sa gazelle mâle
J'ai pensé à ces rois heureux
Lorsque le faux amour et celle
Dont je suis encore amoureux
Heurtant leurs ombres infidèles
Me rendirent si malheureux
Regrets sur quoi l'enfer se fonde
Qu'un ciel d'oubli s'ouvre à mes vœux
Pour son baiser les rois du monde
Seraient morts les pauvres fameux
Pour elle eussent vendu leur ombre
J'ai hiverné dans mon passé
Revienne le soleil de Pâques
Pour chauffer un cœur plus glacé
Que les quarante de Sébaste
Moins que ma vie martyrisés
Mon beau navire ô ma mémoire
Avons-nous assez navigué
Dans une onde mauvaise à boire
Avons-nous assez divagué
De la belle aube au triste soir
Adieu faux amour confondu
Avec la femme qui s'éloigne
Avec celle que j'ai perdue
L'année dernière en Allemagne
Et que je ne reverrai plus
Voie lactée ô sœur lumineuse
Des blancs ruisseaux de Chanaan
Et des corps blancs des amoureuses
Nageurs morts suivrons-nous d'ahan
Ton cours vers d'autres nébuleuses
Je me souviens d'une autre année
C'était l'aube d'un jour d'avril
J'ai chanté ma joie bien-aimée
Chanté l'amour à voix virile
Au moment d'amour de l'année
jj fin de la premieere session
thank you very much, jj, for your careful examination of my reading. what a relief to finally have someone respond. in order for us to collaborate successfully, it will be necessary for you to follow traditional LV styles and formats for doing PL work. you can find a description of LV PL work at the following link http://wiki.librivox.org/index.php/Guide_for_Proof-listeners. again, thank you very much for you kind efforts. malone
I am sorry, but I have been rather busy, if you want me to repeat it again please let me know. Yours: Jorge Santosbropops4 wrote:thank you very much, jj, for your careful examination of my reading. what a relief to finally have someone respond. in order for us to collaborate successfully, it will be necessary for you to follow traditional LV styles and formats for doing PL work. you can find a description of LV PL work at the following link http://wiki.librivox.org/index.php/Guide_for_Proof-listeners. again, thank you very much for you kind efforts. malone
Hello Bropops4,
Leni, your MC, is very busy in Real Life at the moment, and hasn't had a chance to check in recently. Have you noticed the change to the new database system? I've just updated the new-style MW for you. Let me know if you need more information on how to log in to the new MW. And hopefully some PL-er in French stops by to help you out!
Leni, your MC, is very busy in Real Life at the moment, and hasn't had a chance to check in recently. Have you noticed the change to the new database system? I've just updated the new-style MW for you. Let me know if you need more information on how to log in to the new MW. And hopefully some PL-er in French stops by to help you out!
Anna
Premier poste d'origine :
Alcools de Guillaume Apollinaire (1880 - 1918) .
NOTE: special copyright in France: death + 100 years (Apollinaire falls under "mort pour la france" copyright extension of 30 years)
Alcools de Guillaume Apollinaire (1880 - 1918) .
NOTE: special copyright in France: death + 100 years (Apollinaire falls under "mort pour la france" copyright extension of 30 years)
Apollinaire is a pivotal figure in the history of French poetry. Friend of Picasso, albeit a sometimes volatile one, inventor of the term 'surrealism' and the poem without punctiation, he advocated a poetry that was direct and intuitive, free of any refined intellectualism. Alcools, published in 1913, represents his most significant collection of poems Résumé par Malone
- Date d’achèvement envisagée : 2013-Aug-15
- Source du texte ( lire exclusivement à partir de ce texte!): http://archive.org/details/alcools15462gut
- Niveau d’écoute requis : standard
Pour de plus amples informations, voyez la FAQ dans le forum Listeners/Editors Wanted, et copiez-y le descriptif du type d'écoute souhaitez pour le projet.
IMPORTANT - vous lisez en solo, merci de noter que : pour éviter l'accumulation de projets dont on n'arrive pas à bout (et donc, pour éviter un amoncellement de fichiers sur notre serveur déjà bien chargé), nous vous demandons de poster une note, au moins une fois par mois, dans le fil de discussion de votre projet, pour nous tenir au courant de la situation, même si vous n'avez pas eu l'occasion d'enregistrer quoique ce soit.
Si nous n'avons pas de vos nouvelles pendant trois mois consécutifs, votre projet deviendra un projet collectif dès qu'un coordinateur (Book Coordinator) se proposera. Les fichiers qui auront déjà été achevés seront utilisés dans le « nouveau » projet. Si vous n'aviez encore rien enregistré, votre projet sera retiré du forum (contactez alors un admin si vous voulez le réactiver).
Merci de ne pas télécharger ou écouter les fichiers pour les projets qui sont encore en cours (sauf si vous êtes le BC ou DPL). Notre serveur n'a pas la capacité appropriée.
[mw]xxxx[/mw]
Des mots-clé qui décrivent le livre:
French poetry; surrealism; picasso; French Culture, entre guerres
Paramétres du logiciel d'enregistrement :
Débit binaire (« Bit Rate »): 128 kbps.
Fréquence de l'échantillon (« Sample Rate »): 44.1 kHz.
Canaux : Mono. - Le lecteur enregistrera ce qui suit au début et à la fin de chaque fichier :
Pas plus de 0,5 à 1 seconde de silence au début de l'enregistrement!
En début d’enregistrement (Intro):- 1e section : « Chapitre [numéro] de Alcools . - Ceci est un enregistrement LibriVox. Tous nos enregistrements appartiennent au domaine public. Pour vous renseigner à notre sujet ou pour participer, rendez-vous sur LibriVox POINT org. »
- Si vous le souhaitez, dites :
« Enregistré par [votre nom] » - Dites :
« Alcools par Guillaume Apollinaire. [Chapitre] » - 2e section et les suivantes, au lieu de la version longue de l'intro, si vous le souhaitez, dites : « Chapitre [numéro] de Alcools par Guillaume Apollinaire. - Cet enregistrement LibriVox fait partie du domaine public. »
- Si vous le souhaitez, dites :
« Enregistré par [votre nom] » - Seulement si applicable, dites :
« [Titre de chapitre] »
En fin d’enregistrement :- À la fin d’une section, dites :
« Fin du [Chapitre] » - Si vous le désirez, ajoutez :
« Enregistré par [votre nom], [ville, votre blog, podcast, adresse web] » - À la fin du livre, dites :
« Fin de Alcools par Guillaume Apollinaire. »
Laissez 5 secondes de silence à la fin de l’enregistrement, ou 10 secondes si le fichier dépasse 30 minutes. - Exemple de nom de fichier :
alcools_##_apollinaire.mp3 (en minuscules, sans accents) avec ## le numéro de la section (par exemple alcools_01_apollinaire.mp3) - Exemple de balises ID3 V2 (« ID3-tags »), sans les accents :
Titre: ## - [Titre de la section]
Artiste: Guillaume Apollinaire
Album: Alcools
Transfert des fichiers (enregistrements terminés)
Merci de toujours poster une note dans ce fil lorsque vous avez envoyé un fichier.
Ce faisant, n'oubliez pas d'indiquer la durée de l'enregistrement (mm:ss).- Chargez votre fichier sur le télépartageur de LibriVox:
http://upload.librivox.org
(Si vous avez des difficultés pour visualiser cette image, veuillez écrire à un admin) - Il vous faudra sélectionner le MC de ce projet qui est : le - Leni
- Un lien s'affichera à la fin du chargement. Merci de le poster dans ce fil de discussion
- Si cela ne fonctionne pas ou si vous avez des questions, rendez-vous sur cette page du wiki : How To Send Your Recording ~-(comment envoyer vos enregistrements, en anglais)-~.
- Chargez votre fichier sur le télépartageur de LibriVox:
Ezwa
« Heureux qui... sait d'une voix légère passer du grave au doux, du plaisant au sévère »
Boileau
« Soyez joyeux dans l'espérance, patients dans la tribulation, persévérants dans la prière. »
Rm 12:12
Envie de lire du dramatique ?
« Heureux qui... sait d'une voix légère passer du grave au doux, du plaisant au sévère »
Boileau
« Soyez joyeux dans l'espérance, patients dans la tribulation, persévérants dans la prière. »
Rm 12:12
Envie de lire du dramatique ?
Salut! Si on est reparti pour un tour d'alcool, j'offre ma tournée! Pour varier les lecteurs au cours de l'écoute, je me propose pour 1, 2, 4, 8, et 16. Je verrai si je peux continuer sur ma lancée des puissances de deux quand ceux-là seront terminés
À bientôt!
À bientôt!
Ajoutez du whisky à n'importe quel texte, ça vous fera un beau pangramme. -- Michel Clavel
Salut Micha !!! c'est bien de te voir ici.Micha wrote:Salut! Si on est reparti pour un tour d'alcool, j'offre ma tournée! Pour varier les lecteurs au cours de l'écoute, je me propose pour 1, 2, 4, 8, et 16. Je verrai si je peux continuer sur ma lancée des puissances de deux quand ceux-là seront terminés
À bientôt!
Malheureusement, les sections que tu voulais faire ne sont plus disponibles. Si tu regardes dans le MW, ils sont déja faits par un autre lecteur. Est-ce que tu serais intéressé par d'autres poèmes qui sont encore marqués "Open" dans la dernière colonne ?
Sonia
Howdy! J'avais bien vu qu'ils étaient "pris", mais je ne trouvais aucune trace des MP3, donc je pensais qu'ils avaient été détruits. Est-ce qu'on les a? Peut-on les écouter? Merci!
Ajoutez du whisky à n'importe quel texte, ça vous fera un beau pangramme. -- Michel Clavel
Bonjour Micha,
Comme le dit Sonia, ces sections sont déjà prises ici (on reprend en fait un projet solo abandonné). Par contre, tu peux les enregistrer pour la compilation de poèmes si tu veux. Il n'y a rien contre le fait d'avoir plusieurs versions d'un même poème dans le catalogue.
Les fichiers lu par Malone sont encore sur mon ordi. J'ai dû chipoter un peu pour qu'ils rentrent dans le nouveau format (un poème par section). Il faut encore que je les exporte en mp3 et que je les charge sur le serveur. On pourra les écouter une fois catalogués.
Comme le dit Sonia, ces sections sont déjà prises ici (on reprend en fait un projet solo abandonné). Par contre, tu peux les enregistrer pour la compilation de poèmes si tu veux. Il n'y a rien contre le fait d'avoir plusieurs versions d'un même poème dans le catalogue.
Les fichiers lu par Malone sont encore sur mon ordi. J'ai dû chipoter un peu pour qu'ils rentrent dans le nouveau format (un poème par section). Il faut encore que je les exporte en mp3 et que je les charge sur le serveur. On pourra les écouter une fois catalogués.
Ezwa
« Heureux qui... sait d'une voix légère passer du grave au doux, du plaisant au sévère »
Boileau
« Soyez joyeux dans l'espérance, patients dans la tribulation, persévérants dans la prière. »
Rm 12:12
Envie de lire du dramatique ?
« Heureux qui... sait d'une voix légère passer du grave au doux, du plaisant au sévère »
Boileau
« Soyez joyeux dans l'espérance, patients dans la tribulation, persévérants dans la prière. »
Rm 12:12
Envie de lire du dramatique ?
Aah, très bien, parfait! C'est une lecture très intéressante que nous a faite Malone!
Donc je prendrais les multiples de 12: 12, 24, 36, 48, 60!
À bientôt!
M.
Donc je prendrais les multiples de 12: 12, 24, 36, 48, 60!
À bientôt!
M.
Ajoutez du whisky à n'importe quel texte, ça vous fera un beau pangramme. -- Michel Clavel
Bonjour Micha,
Ouh ! voilà t'y pas qu'on doit faire de l'arythmétique, maintenant.
La 12 est déjà prise (elle était ridiculement courte d'ailleurs) mais va pour les autres multiples.
PS : le fil change de forum pour aller vers "Readers Wanted: Languages other than English."
Ouh ! voilà t'y pas qu'on doit faire de l'arythmétique, maintenant.
La 12 est déjà prise (elle était ridiculement courte d'ailleurs) mais va pour les autres multiples.
PS : le fil change de forum pour aller vers "Readers Wanted: Languages other than English."
Ezwa
« Heureux qui... sait d'une voix légère passer du grave au doux, du plaisant au sévère »
Boileau
« Soyez joyeux dans l'espérance, patients dans la tribulation, persévérants dans la prière. »
Rm 12:12
Envie de lire du dramatique ?
« Heureux qui... sait d'une voix légère passer du grave au doux, du plaisant au sévère »
Boileau
« Soyez joyeux dans l'espérance, patients dans la tribulation, persévérants dans la prière. »
Rm 12:12
Envie de lire du dramatique ?
Roh, j'avais mal lu, je voulais justement commencer par celui manquant et faire ses multiples! Ça me va très bien comme ça, mais il faudrait vraiment que je révise mes nombres. Alors, 1 vient avant 2, qui ne divise pas 7, dont le carré est 49, plus mon age font 80, lire, quatre vins, donc bourgogne, bordeaux, côtes-du-rhône, et Gewurztraminer, je retiens hips je retiens le bordeaux, avec un peu de--hips-- picon et le picon c'est bon avec la mauvaise bi-…bière. Bière! Wouhou!
Ah ben voila pourquoi j'ai dit 12 plutot que 11! Je voyais ce deuxième 1 en double.
Sobr-hic-sobrement;
M.
Ah ben voila pourquoi j'ai dit 12 plutot que 11! Je voyais ce deuxième 1 en double.
Sobr-hic-sobrement;
M.
Ajoutez du whisky à n'importe quel texte, ça vous fera un beau pangramme. -- Michel Clavel
Ce n'est pas qu'il ne l'avait pas enregistré, Sonia. Mais, en éditant, il a dû malencontreusement en supprimer le premier tiers. Donc, je ne l'ai pas repris.
Tu es inscrite pour le Palais.
Aah... Micha, sobrement, oui, sobrement...
Tu es inscrite pour le Palais.
Aah... Micha, sobrement, oui, sobrement...
Ezwa
« Heureux qui... sait d'une voix légère passer du grave au doux, du plaisant au sévère »
Boileau
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Rm 12:12
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